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Le sportif déchaîné

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21 novembre 2005

Cross des Myriades : on ne change pas une formule qui gagne

La 13e édition du cross des Myriades de Saint-Priest s’annonce comme un grand cru. Christine Bardelle et Patricia Maréchet en seront entre autres les figures de proue chez les féminines

Lors de la présentation officielle du cross des Myriades version 2005 la semaine passée, la fierté pouvait se lire dans les yeux de Jean-Pierre Lacroix, président de la section athlétisme de l’ASPTT Grand Lyon, et de Gilbert Champenois, adjoint aux sports de la ville de Saint-Priest. Comme si un beau bébé venait de naître. Dimanche 27 novembre au complexe sportif Pierre Mendès-France, pas moins de 3000 athlètes seront attendus sur la ligne de départ des différentes courses de cette 13e édition. Au total, le pistolet retentira à quatorze reprises. De quoi satisfaire comme chaque année les coureurs internationaux (cross des As), les amateurs de tous âges (cross des Myriades, cross des Gourmands), mais aussi les spectateurs courageux qui pourront s’essayer, aux côtés des élus et personnalités de la ville de Saint-Priest, à la discipline sur un petit kilomètre (cross des Gentlemen).

« Au fil des années, les Myriades se sont imposées comme un événement majeur de la vie sportive san-priote. Un événement qui a d’ailleurs pris cette année une véritable envergure nationale avec ce label attribué cette année par la Fédération Française d’Athlétisme », souligne Gilbert Champenois. Le label national de la FFA, gage de qualité indéniable, ne fait que confirmer ce que pensaient déjà les plus grands athlètes régionaux, nationaux et même internationaux. « », indiquent de concert Christine Bardelle, internationale avec l’équipe de France de cross depuis 2003, et Patricia Maréchet, tenante du titre chez les vétérans et vainqueur du marathon de Lyon 2005.

Innovation de l’édition 2004, la prolongation du cross des Myriades par trois autres cross scolaires, sera reconduite cette année. Venant de Saint-Priest, de tout le département mais aussi de toute l’académie, ils seront plus de 4000 élèves à participer à cette myriade de cross les mardi 29 novembre (cross USEP), mercredi 30 novembre (cross UNSS départemental) et mercredi 14 décembre (cross UNSS académique), toujours sur le site du complexe sportif Pierre Mendès-France.

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21 novembre 2005

Coupe de France de football : l’aventure est finie pour l’ASSP

guichard1Comme la saison passée, l’aventure san-priote en coupe de France s’est achevée au septième tour de la compétition. En déplacement samedi soir à Rhône-Vallées, solide club de CFA 2 né de la fusion des « 4L » (Loriol, La Voulte, Livron et Le Pouzin), les coéquipiers de Pierre Laigle ont une nouvelle fois constaté à quel point cette coupe nationale pouvait transcender une équipe et un public. Lors de la traditionnelle discussion d’avant match, Eric Guichard avait prévenu ses hommes : « l’entraîneur d’Echirolles, vaincu 2-0 par Rhône-Vallées en championnat, m’a confié que sa formation s’était littéralement fait rentrer dedans. Et pour bousculer Echirolles… ».

Sur leurs gardes, les Sang et Or ont donc pris le début de rencontre par le bon bout. En tout cas jusqu’au terme du premier quart d’heure. De plus en plus confiants, les locaux profitaient de la sortie momentanée de Pierre Laigle touché au genou pour mettre un bon coup d’accélérateur. Tout juste revenu en jeu, le capitaine san-priot assistait impuissant à l’ouverture du score sur corner de Rhône-Vallées. « Dans ce genre de match, mener 1-0 ou être mené 1-0 change tout », concédait Eric Guichard, extrêmement déçu d’avoir vu toutes les offensives de sa formation échouer plus ou moins près du but. Si l’aventure en coupe est terminée, une autre aventure encore plus belle ne fait que commencer pour les Sang et Or leaders de leur championnat de France amateur.

14 novembre 2005

Ecole de sport : au bonheur des mômes

450 en période scolaire, près de 300 en camps de vacances, les enfants de la ville sont chaque année de plus en plus nombreux à prendre part aux activités proposées par l’école de sport de Saint-Priest. Chronique d’un succès annoncé…

Depuis sa création en 1987 sous le nom de CIS (Centre d’Initiation Sportif), l’école de sport de Saint-Priest a parcouru un sacré bout de chemin. Avec l’évolution de la communication, des clubs sportifs mais aussi des infrastructures de la ville, l’école de sport est devenue une véritable institution. Au point de ne plus avoir besoin de la moindre campagne de publicité pour séduire les enfants de la ville comme leurs parents. « L’école a toujours connu son succès mais il est vrai qu’aujourd’hui, nous n’avons plus la nécessité de faire du chiffre. On se contente simplement de répondre à la demande », confie Corine Linossier, responsable du secteur animations de l’école de sport.

Répondre à la demande des enfants comme des parents. Meilleur exemple de cette écoute, la création il y a de cela dix ans d’une section « éveil sportif » ouverte aux 4-6 ans. « Une question revenait souvent de la part des parents : « mon enfants n’a que quatre ans, que peut-il faire comme activité sportive à l’exception du baby-gym ? ». Les clubs sportifs de la ville n’étant accessibles qu’à partir d’un certain âge, nous avons pris l’initiative de créer cette section qui n’a pas tardé à connaître son succès », explique Corine. Un succès encore et toujours grandissant : en l’espace de deux ans, la section est passée de 60 inscrits en 2003 à 100 inscrits aujourd’hui. Quasiment du simple au double.

« Qu’est-ce qui fait que l’école de sport attire autant de monde ? La diversité des activités proposées, la souplesse d’accueil, la qualité de l’encadrement… C’est un tout. Qu’il soit attiré par la compétition ou plutôt par la pratique loisir, chaque enfant peut y trouver son compte. Et il sait que l’enseignement qu’il recevra sera de premier ordre », appuie Néry David. Depuis ses premiers balbutiements, l’école de sport a toujours travaillé en collaboration avec les clubs sportifs locaux. Aujourd’hui, si la majorité du personnel vacataire possède une formation universitaire sportive, nombreux sont les licenciés des clubs sanpriots à encadrer les enfants de l’école que ce soit au sein de l’ « éveil sportif » (4-6 ans), du « club sport » (6-9 ans) ou de la « section » (8-12 ans). « Ils sont les plus aptes à enseigner les vertus de leur discipline et à les encourager à éventuellement signer une licence au sein d’un club », souligne Corinne, sans oublier que le plus de l’école de sport est aussi d’offrir aux enfants la possibilité de découvrir des disciplines non praticables en club à Saint-Priest telles que l’escrime.

« Nous nous sommes là aussi adaptés à la demande des enfants. L’escrime, mais aussi le roller, la boxe ou encore le taekwondo, sont des ateliers que nous avons créés pour répondre à leurs attentes », indique Néry. La récompense des efforts fournis tout au long de l’année par les enfants comme par les éducateurs est à la hauteur des qualités d’écoute de l’école. Chaque année, une cérémonie de remise de médailles et des « cahiers sport » sur lesquels sont inscrits les acquis de chaque enfant – une autre exclusivité de l’école de sport sanpriote - vient clore la saison. Le samedi 11 juin dernier, plus de 450 personnes s’étaient réunies au gymnase François-Arnaud pour l’occasion, preuve supplémentaire s’il en fallait de l’amour et de la confiance portés par les habitants de la ville à leur école de sport.

« Une seconde famille »

Extrêmement attachée à la pratique sportive au sein de la commune, Martine David ne s’étonne pas du succès de l’école de sport

Depuis sa création, l’école de sport de Saint-Priest connaît chaque année une augmentation significative d’inscriptions. Selon vous, pourquoi un tel succès ?

Je crois que la première raison de ce succès réside dans la diversité des activités sportives proposées, une diversité que l’on ne retrouve pas forcément au sein des clubs sportifs de la ville pourtant très nombreux. La seconde, c’est que l’école accueille les enfants dès le plus jeune âge. Ce qui n’est là pas non plus le cas en club. L’encadrement est également un facteur essentiel de cette réussite. Le parcours universitaire des vacataires est une vitrine de confiance. Ils ont une véritable crédibilité. Les enfants évoluent dans un cadre protecteur qui rassure les parents. La réputation de l’école, sa qualité d’écoute et son ambiance propre, n’est plus à faire.

Quel attachement portez-vous à l’école ?

Je pense que cela se sent dans mes paroles. Ceux qui ont imaginé tout çà au départ ont été de véritables précurseurs, je leur tire un grand coup de chapeau. Ceux qui ont permis que cette longévité aujourd’hui existe se sont donnés beaucoup de mal, ils se sont énormément impliqués. Je leur dis aussi « chapeau » pour leur disponibilité et leur professionnalisme. Maintenant, à mon tour et au tour de l’équipe d’élu de poursuivre ce défi, car c’est un vrai défi d’encadrer plus de 400 enfants. C’est une performance humaine, une performance sociale, même de justice sociale, et chacun sait que j’y attache beaucoup d’importance.

Comment voyez-vous l’évolution de l’école dans les années à venir ?

L’école de sport a toujours su s’adapter aux demandes des parents et des enfants, et la mairie a toujours su s’adapter aux besoins de l’école. Il n’y a pas de raison pour que cela cesse. L’école de sport est une formation à deux choses : l’apprentissage de la vie, ce qui est essentiel en parallèle de l’éducation parentale et scolaire car la vie n’est pas toujours tendre, et l’apprentissage d’un ou plusieurs sports. La pratique d’un sport en loisir comme en compétition apporte aux gens, quel que soit leur âge, des atouts supplémentaires dans la vie quotidienne. 

Pratique

Deux types de tarifications : pour l’école de sport, qui fonctionne tout au long de l’année scolaire et qui est assimilée au fonctionnement des clubs, il s’agit d’une cotisation unique très faible à l’année ; pour les camps de vacances, sous forme de stages, le fonctionnement est assimilé à celui de la CAFAL avec des tarifs proportionnels au revenu de la famille.

INSCRIPTIONS

- Eveil sportif (enfants nés en 1999, 2000, 2001) : au Bureau des Sports à partir du 20 septembre. Attention, places limitées ! Permanence le 20 septembre de 18h à 20h à la maison des associations, rue Aristide Briand. Tarif : 25 euros.

- Club 6-9 (enfants nés en 1996-97-98-99) : au Bureau des Sports à partir du 12 septembre. Tarif : 25 euros. Gratuité avec un Passeport Jeunes du BIJ en cours de validité.

- Section 8-12 (enfants nés en 1993-94-95-96-97) : au Bureau des Sports à partir du 12 septembre. Tarif : 25 euros. Gratuité avec un Passeport Jeunes du BIJ en cours de validité.

RENSEIGNEMENTS

L’équipe du Service des Sports est à votre disposition au 04 72 23 48 07 ou au 04 78 20 21 14 pour toute information supplémentaire.

Service des Sports de la Ville de Saint-Priest, rue Léon-Perrier, 69800 Saint-Priest.

www.ville-saint-priest.fr

14 novembre 2005

Boxe Française Savate : Berthinier avec les Bleus au Cameroun

Le champion de France Elite en titre de sa catégorie de poids (+85 kg) étant en déplacement en Chine, Laurent Berthinier a été contacté pour rejoindre la sélection nationale pour une confrontation avec le Cameroun ce week-end. Le Sanpriot, champion de France de la discipline la saison précédente et qui avait décidé de ne pas concourir en cet exercice 2005, va donc se replonger dans le combat après plus de sept mois sans pratique. « Cette compétition organisée tous les trois ans par le Cameroun sera l’occasion pour moi de remettre le pied à l’étrier et ainsi préparer la saison 2006 dont le coup d’envoi sera donné le 21 janvier », souligne le sociétaire de l’IKC qui enchaînera dès son retour par un stage d’une semaine avec l’équipe de France police à Lille.

14 novembre 2005

Football HR : l’ASB dans la douleur

La rencontre opposant l’AS Bron à Ain Sud, dimanche après-midi au stade Jean-Jaurès, était l’exemple type du match fermé

Durant plus d’une heure, les deux formations ont littéralement cadenassé leur cage, quitte à s’offrir en guise d’occasions de but si on peut les appeler ainsi des frappes lointaines ou encore des têtes hors cadre sur corner. A ce jeu-là, il était dit que l’équipe qui commettrait la première erreur s’en mordrait les doigts. Ain Sud a perdu. Un dégagement manqué dans l’axe du portier visiteur était parfaitement exploité par les Brondillants et Seffih, fauché par le dernier rempart d’Ain Sud dans la surface. Kaci s’élançait et transformait le penalty. Mais le plus dur était à venir pour les nerfs de l’entraîneur local Ali Doudèche. Aculée dans sa moitié de terrain le reste de la partie, la formation jaune et bleu faisait le dos rond jusqu’à cette contre-attaque rondement menée à la 89e minute par Seffih côté droit qui servait sur un plateau Nassih à l’angle gauche de la surface. La frappe tendue de l’attaquant ne laissait aucune chance au malheureux gardien adverse. « Nous aurions même dû tripler la mise dans les arrêts de jeu mais un hors jeu imaginaire a été signalé. On ne va pas faire la fine bouche. Ce match était vraiment loin d’être facile », admettait Ali Doudèche sans décolérer.

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14 novembre 2005

Football ASSP : réservistes et 18 ans nationaux cartonnent

img_6850En déplacement ce week-end, les deux formations san-priotes affichent un excellent état de forme

Unique équipe amatrice de sa poule nationale, les 18 ans de l’AS Saint-Priest ne nourrissent décidément aucun complexe en ce début de saison. Après quatre journées en demi-teinte (trois revers pour un succès sur la pelouse de Grenoble 4-1), les garçons de Mario Relmy viennent d’aligner une série de six matches sans défaite. L’AS Saint-Etienne, Istres et l’Olympique Lyonnais ont tour à tour été tenus en échec par un groupe san-priot qui prend peu à peu confiance. Mieux : Nîmes, Bastia la semaine passée grâce à un but de Yamukile Mutuale, et Cannes ce dimanche sur son propre terrain (3-1) ont dû s’avouer vaincus.

Du côté des réservistes de Christian Scheiwe, la série est aussi belle. Deux victoires en coupe Rhône-Alpes à Sassenage (1-0) et contre Firminy vendredi passé (16-0 !), une victoire contre Feurs (1-0) et un nul à l’Etrat ce dimanche (1-1) en championnat Honneur, les coéquipiers d’Ilirian Luto reprennent eux aussi du poil de la bête. « Avec un peu plus de réussite, nous aurions dû aligner un quatrième succès consécutif à l’Etrat. On avait pris le match par le bon bout, ouvert la marque dès le quart d’heure de jeu par Jean-Louis Bergnes, mais mal maîtrisé cet avantage malgré une nette domination de notre part », soulignait légèrement déçu l’entraîneur san-priot.

14 novembre 2005

L’autre combat de Berthinier

img_6712Le boxeur san-priot n’a pas digéré la subvention que lui a accordé la mairie au début de l’année et accuse le manque de franchise de certains membres de la municipalité

Le projet sportif de Laurent Berthinier, à savoir boxer dans plusieurs disciplines avec l'objectif de décrocher le titre à chaque fois, a pu paraître démesuré voire présomptueux en début de saison. Et pourtant. Champion de France de full, de kick et de boxe française technique, le San-Priot a réalisé un sans faute. « Je suis très heureux d'y être parvenu avec l'aide de mes entraîneurs Benjamin Léger, Patou Barolli et Richard Anouzet, mais aussi de mes partenaires d'entraînement », indiquait-il suite à sa victoire aux derniers championnats d’Europe de BF technique.

« J’adresse un grand merci à tous ceux qui ont eu foi en moi et m'ont soutenu durant cette saison.  Philippe Treynard, du service des sports de la ville de Saint- Priest, comme Bruno Polga, ont montré un réel intérêt envers mon projet sportif… Ce qui n'a pas été le cas de certains dont Mme le maire Martine David qui n'a pas daigné me recevoir malgré mes multiples sollicitations. A défaut de représenter la municipalité, j'ai été très fier de faire briller ma ville et ses habitants au niveau international ».

Entre les frais de déplacements et les frais d’inscriptions, le projet du boxeur avait un coût estimé à 15 000 euros. Sa demande de subvention auprès de la mairie de Saint-Priest a abouti. Le conseil municipal avait alors validé la somme de… 1000 euros. « Messieurs Treynard et Champenois m’avaient reçu, tous deux s’accordant à dire que cette somme était ridicule comparée à mon projet. Ils m’ont alors eux-mêmes conseillé de prendre rendez-vous avec Martine David », assure Laurent Berthinier.

Aujourd’hui, les versions varient selon l’interlocuteur. Pour Philippe Treynard, directeur du service des sports, il admet que « pour Laurent Berthinier, au vu de son projet, la somme de 1000 euros pouvait paraître insuffisante. Mais, et je parle en tant que directeur du service des sports, cette subvention était élevée par rapport aux moyens et à la politique sportive de la ville. Quant à savoir pourquoi Martine David aurait refusé de le recevoir, cela m’étonne. »

Gilbert Champenois, l’adjoint aux sports de la ville, estime qu’ « un entretien avec Martine David aurait été de toute façon inutile. Pour un projet sportif individuel, une subvention de 1000 euros est déjà très élevée. Notre politique sportive est avant tout axée sur les disciplines à caractère collectif et social », rappelle-t-il, persuadé que « si Martine David n’a pu recevoir l’athlète, c’était sans aucun doute en raison de son calendrier surchargé. Je suis certain que s’il la contactait à nouveau aujourd’hui, elle l’accueillerait. »

La goutte d’eau qui fait déborder le vase pour Laurent Berthinier. « Monsieur Champenois a l’art de se mettre dans le sens du vent. Maintenant que les médailles ont été ramenées, que les couleurs de la ville ont été portées au plus haut niveau national, européen et même mondial, c’est trop facile de vouloir rattraper les erreurs commises », lance le boxeur apparemment décidé à ne pas pardonner.

14 novembre 2005

Football CFA : l’ASSP séduit son monde

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Le stade municipal affichait complet samedi soir pour le duel au sommet entre l’ASSP et Nice remporté haut la main par les Sang et Or 3-1

Accueillir le leader de son championnat n’est jamais facile. Etre mené par celui-ci cinq minutes avant la pause l’est encore moins. Et pourtant. Cette saison, l’AS Saint-Priest dispose d’armes, de qualités techniques, physiques et mentales, qu’elle sait utiliser à bon escient. Devant plus de 1500 spectateurs et portés par le rythme des tambours brésiliens, Pierre Laigle et les siens ne se sont jamais affolés, égalisant par l’intermédiaire de Brice Sanchez tout juste trois minutes après l’ouverture du score niçoise. Quelques supporters avisés assuraient voir en Nice une formation bien plus forte que celle de l’OL venu accrocher le nul lors de la dernière réception (1-1). « Notre début de match était dans la lignée de celui de l’OL : on a construit, tenu le ballon, mais que rarement fait preuve d’une assez grande détermination pour porter le danger sur la cage adversaire », admettait Eric Guichard. L’égalisation de Sanchez – premier match en CFA et premier but – juste avant la pause donnait des ailes à ses coéquipiers qui, en l’espace d’un quart d’heure, faisait la différence dès le retour des vestiaires. Un coup de patte du gaucher et capitaine Pierre Laigle sur la tête de Cyril Grand à la 47e minute suivi d’un penalty obtenu intelligemment par Bruno Barreto et transformé par Gary Perchet à l’heure de jeu pliaient la rencontre. Avec la manière, les San-Priots se sont emparés seuls de la place de leaders de leur groupe avec deux points d’avance sur leur adversaire du jour et surtout un match en moins s’il vous plaît ! « Il s’agissait là de l’unique objectif de la soirée. Nous l’avons atteint. Maintenant, il va vite falloir se reconcentrer sur notre déplacement en coupe de France à Rhône Vallées. Je ne veux pas revivre ce que nous avons vécu la saison passée à Andrézieux », avertissait l’entraîneur précisant encore une fois que ce sera du 50-50 contre ce surprenant promu en CFA 2.

23 juin 2005

Mario Relmy, entraîneur des 18 ans nationaux de l'AS Saint-Priest

img_5924Auteur de plus de 200 buts dans sa carrière de footballeur professionnel, Mario Relmy, formé en Guadeloupe et devenu pro dans l'équipe de Bordeaux entraînée par Aimé Jacquet, composée entre autres de Bernard Lacombe, Jean Tigana, Marius Tresor..., entraîne désormais les 18 ans nationaux de l'AS Saint-Priest.

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